LES CHEVAUX ET MOI

« Rappelez-vous bien qu'il n'existe rien de constant si ce n'est le changement » (le BOUDDHA)


Cavalier depuis 40 ans, sorti en compétition dans les disciplines classiques, en particulier en dressage, je suis titulaire du BEES 1er degré et du BFEE 2.

Les circonstances, ainsi qu'une recherche personnelle, m'ont conduit à explorer d'autres pistes que celles traditionnellement proposées.

Il y a maintenant 10 ans, un premier stage avec un américain nommé Steve HARRIS, m'a permis de découvrir une nouvelle façon de communiquer avec les chevaux. Mais de la découverte à la pratique, la route était encore longue et semée d'embûches.

Soucieux par ailleurs de ne pas m'attacher à une méthode afin de me forger ma propre opinion, j'ai lu, regardé des vidéos (Klaus HEMPFLING, Monty ROBERTS, Bino GENTILI, Pat PARELLI, Jack BRAINARD, Marthe KILEY-WORTHINGTON, Sally SWIFT) et assisté à diverses démonstrations. J'ai également travaillé avec Elizabeth de CORBIGNY, disciple de John LYONS. En 2002, j'ai passé 2 mois aux Etats Unis chez Sam POWELL. Vous trouverez son site web dans la rubrique « liens » et son livre, que j'ai traduit, est maintenant disponible en France. Vous pouvez le découvrir dans la page « news ». Enfin, j'ai suivi une formation chez l'opérateur d'équitation éthologique LE CHEVAL AVEC VOUS.

Les grands principes sont communs à tous les « chuchoteurs » et peuvent être résumés ainsi : le cheval est un animal de proie qui a besoin de s'insérer dans une hiérarchie et recherche un protecteur ; qui doit apprendre, car ce n'est pas naturel, à céder à la pression et à respecter l'homme comme il respecterait un autre membre du troupeau.

Au delà, l'expérience m'a permis de constater que tous les chevaux ont des niveaux de sensibilité différents, comme les hommes d'ailleurs, que le même pourra avoir un comportement différent d'un jour à l'autre et qu'ainsi :

  • Une méthode applicable à tous n'existe pas.
  • Il faut bien être conscient des limites physiques et mentales de son cheval.
  • Avant de savoir ce que l'on va faire il faut savoir ce que l'on veut.
  • C'est au cheval de nous dire ce dont il a besoin de comprendre et non pas à nous de lui imposer notre volonté.
  • Le respect que l'on désire se mesure à l'espace vital existant entre lui et nous ainsi qu'à la façon dont il cède à la pression.
  • La position de notre corps, le moindre mouvement que nous faisons signifie quelque chose pour le cheval, ainsi que notre état mental qu'il ressent parfaitement.

En résumé, le plus important est d'observer, non seulement son cheval, mais aussi soi même. L'effet miroir, bien connu en psychologie trouve ici toute son acuité.

Il est également essentiel de se souvenir que tant qu'un cheval n'est pas parfaitement respectueux à pied, qu'il ne se déplace pas de façon déliée en liberté aux trois allures, il est inutile, voire dangereux et en tout état de cause irrespectueux de le monter.

Enfin, lorsque sans l'avoir contraint, un cheval vous signifie qu'il a compris votre demande, qu'il vous obéit parce qu'il vous fait confiance, vous ressentez une profonde émotion que vous ne connaîtrez jamais en utilisant les méthodes de dressage traditionnelles. C'est ce sentiment que j'ai envie de communiquer, de partager.